La fin des cotisations chômage

Promesse de campagne d’Emmanuel Macron, les cotisations d’assurance-chômage ont disparu des fiches de paie au mois d’Octobre.
D’abord réduite le 1er Janvier (passant de 2,40% à 0,95%), l’une des cotisations sociales les plus emblématiques a donc été supprimée par le gouvernement.
Cette suppression fait suite aux mesures ayant également éliminé les cotisations maladie au cours de l’année. Auparavant, les cotisations maladies s’élevaient à 0,75%.
Par conséquent, tous les salariés exceptés les fonctionnaires bénéficieront de cette mesure. 

La suppression de cette cotisation porte à environ 3,15% la réduction des cotisations sur l’année 2018

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Motifs

Officiellement, cette mesure doit accorder aux ménages un gain de pouvoir d’achat. Cette hausse se traduirait a fortiori par une croissance de la consommation dopant légèrement l’économie.
Cette suppression de cotisations salariales pose les fondations d’une « fiscalisation de la sécurité sociale ». Ce concept reprend l’idée d’une substitution de l’impôt aux cotisations.

Aperçu

Concrètement, ce changement s’est traduit par la mention d’une ligne supplémentaire sur les fiches de paie de nombreux salariés concernant le mois d’Octobre.
Elle prend la formes de la phrase « dont évolution de la rémunération liée à la suppression des cotisations chômage et maladie » figurant au bas du bulletin de paie.
Toute personne ayant droit à une prime d’activité touchera, pour sa part, 20 euros supplémentaires par mois.

Tout chef d’entreprise a l’obligation légale de transmettre à ses salariés un bulletin de paie avec cette mention.

Chiffres clés

Concernant le calcul du chiffre y figurant, il s’agit de la  différence entre les cotisations supprimées (maladie et chômage) et la CSG (Contribution Sociale Généralisée).
Concrètement, le montant du gain devrait se chiffrer à une dizaine d’euros supplémentaire chaque mois. Selon les estimations gouvernementales, un salarié rémunéré au SMIC verrait ainsi s’accroître son revenu de 260 euros par an.

Les hauts revenus (>10 000€/mois) semblent grands perdants de ce changement avec une perte équivalente au gain évoqué précédemment.

En termes de pourcentage, la CSG a légèrement augmenté sous l’effet de la Loi de Financement de la Sécurité Sociale (ou LFSS) : 1,7 points. Les cotisations sociales ont, pour leur part, diminué de 1,7 points. Par conséquent, la baisse réelle de charges se chiffrerait aux alentours de 0,5 points.

Malheureusement, cette hausse devrait être effacée par la hausse des prix du carburant ce mois-ci.

CSG

Créée en 1991, la contribution sociale généralisée a pour objectif de participer au financement de la protection sociale.
Ainsi, le gouvernement cherche actuellement à remplacer les cotisations sociales traditionnelles par l’impôt de la CSG.
Cependant, cette fiscalisation de la sécurité sociale allège les charges sociales des salariés au détriment des retraités.

 

 

Par conséquent, chers lecteurs, le gouvernement a souhaité réduire les charges salariales au détriment d’une fiscalité légèrement plus lourde. De plus, les personnes retraitées semblent souffrir de la fiscalisation de la sécurité sociale. C’est pourquoi l’exécutif a communiquer sa volonté de faire un « geste » face à cette perte de revenu.

 

Comptablement vôtre,

ACS Conseil



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