- 1 mars 2025
- Envoyé par : Christophe ANTOINE
- Catégorie : Actualité

L’utilisation d’un logiciel de caisse certifié est obligatoire pour les assujettis à la TVA.
Ce logiciel de caisse doit être certifié et répondre aux conditions d’inaltérabilité, de sécurisation, de conservation et d’archivage des données.
Ces conditions sont attestées par un certificat délivré par un organisme accrédité.
Cette réglementation est en vigueur depuis le 1er janvier 2018.L’obligation d’utiliser un logiciel de caisse certifié concerne toutes les entreprises et commerces qui effectuent des livraisons de biens ou des prestations de services destinées à des particuliers.
Elle touche donc de nombreux points de vente dans de nombreux secteurs d’activité.
Les entreprises qui éditent leurs factures en respectant la piste d’audit fiable ne sont pas concernées.
Les assujettis non redevables de la TVA ou exonérés sont exclus. Il s’agit :
des petites entreprises ;
des micro-entrepreneurs ou assujettis bénéficiant de la franchise en base de TVA ;
des assujettis exonérés.
Les contrôles de l’administration doivent permettre de repérer les logiciels de gestion avec système de caisse trop permissifs et de lutter contre la fraude à la TVA.Logiciel de caisse certifié : qui doit l’utiliser ?
L’article 286 du code général des impôts (CGI) doit s’appliquer :à tous les contribuables qui sont assujettis à la TVA ;
et qui enregistrent les règlements de leurs clients non assujettis (B to C) au moyen d’un « logiciel ou système de caisse ».
La référence au logiciel de comptabilité ou de gestion disparaît.Les logiciels ou systèmes de caisse intégrant un traitement par batch quotidien sont soumis à l’obligation de sécurisation prévue par l’article 286 du CGI (BOI-TVA-DECLA-30-10-30, §30 et 170).
Ainsi, sont surtout concernés, les logiciels de caisse enregistreuse qui permettent d’éditer des tickets de caisse.
Ils permettent d’obtenir une centralisation journalière ou mensuelle des ventes que l’on appelle parfois Z de caisse.
Sont exclus de l’obligation d’utiliser un logiciel de caisse certifié :
les entreprises qui travaillent uniquement avec d’autres professionnels assujettis (B to B) et établissent des factures ;
les assujettis qui bénéficient du régime de la franchise en base de TVA ;
les agriculteurs soumis au régime du remboursement forfaitaire ;
les assujettis qui ne réalisent que des opérations exonérées de TVA (activités médicales par exemple).
La sanction pour un logiciel non conforme ou sans certificat est une amende de 7 500€. Cette amende peut être évitée si les justificatifs demandés sont fournis à l’administration fiscale dans les 30 jours francs.Lorsque l’amende est appliquée, le contribuable concerné dispose d’un délai de 60 jours pour se mettre en conformité. S’il ne le fait pas, l’amende peut être réitérée jusqu’à la mise en conformité.
Logiciel de caisse certifié : les critères
Le logiciel de caisse sécurisé doit respecter 4 critères :l’inaltérabilité ;
la sécurisation des données ;
la conservation de toutes les données pendant 6 ans ;
l’archivage annuel ou par exercice.
L’inaltérabilité du système ou logiciel de caisse certifié est assurée par la conservation des données d’origine et de toutes les modifications apportées. La conservation des calculs dans le système de caisse, même après purge et archivage, est obligatoire. Il en va de même des traces de toutes les modifications effectuées.Le logiciel de caisse certifié ne permet pas, par exemple, de :
réimprimer un ticket sans la mention duplicata ;
modifier un ticket et son mode de règlement ;
travailler avec une date qui ne correspond pas à la date du jour sans en conserver une trace.
La conservation des données s’accompagne obligatoirement de clôtures journalières, mensuelles, annuelles ou par exercice. Elle concerne toutes les données enregistrées par le logiciel et pas seulement les Z de caisse.Certification des logiciels de caisse
Les logiciels ou systèmes de caisse disposant d’une fonctionnalité de caisse doivent être certifiés soit par l’un des deux organismes certificateurs.Les organismes certificateurs sont :
le laboratoire national de métrologie et d’essais, ou LNME, qui propose un « référentiel de certification des systèmes de caisse » ;
l’AFNOR qui délivre la marque « NF 525 » pour les logiciels dits certifiés NF 525.Pour rappel, la loi de finances pour 2025 supprime l’attestation individuelle délivrée par l’éditeur du logiciel.
La certification n’est pas obligatoire en l’absence de paiement en espèces c’est-à-dire lorsque tous les paiements passent directement par un établissement de crédit. L’administration peut alors exercer son droit de communication ou faire appel à la coopération administrative dans le domaine fiscal (Union européenne).
Lorsque le logiciel de caisse est certifié, l’entreprise utilisatrice obtient une attestation individuelle. Elle la conserve comme justificatif en cas de contrôle.
Comprendre la Certifification du Logiciel de Caisse
Depuis le 1er janvier 2018, l’utilisation d’un logiciel de caisse certifié est devenue une exigence incontournable pour les entreprises assujetties à la TVA. Ce logiciel doit respecter des conditions strictes d’inaltérabilité, de sécurisation, de conservation et d’archivage des données, garantissant ainsi une gestion transparente et fiable.
Qui est concerné par l’obligation de certification ?
L’article 286 du code général des impôts impose cette obligation à tous les contribuables qui enregistrent les règlements de leurs clients non assujettis en utilisant un « logiciel ou système de caisse ». Cela inclut principalement les points de vente dans divers secteurs, tandis que certaines entreprises comme les micro-entrepreneurs ou celles relevant de la franchise en base de TVA sont exemptées.
- Petites entreprises
- Micro-entrepreneurs
- Assujettis exonérés
Les critères d’un logiciel de caisse certifié
Un logiciel de caisse sécurisé doit se conformer à quatre critères principaux : l’inaltérabilité, la sauvegarde sécurisée des données, la conservation sur six ans, et l’archivage périodique. Ces mesures visent à empêcher toute manipulation frauduleuse des données, assurant ainsi une gestion fiscale irréprochable.
Certification des logiciels de caisse : comment ça marche ?
Pour être certifiés, les logiciels doivent obtenir une reconnaissance officielle soit du laboratoire national de métrologie et d’essais (LNME), soit de l’AFNOR avec la marque « NF 525 ». La suppression de l’attestation individuelle par les éditeurs, prévue pour 2025, accentue l’importance de cette certification officielle pour éviter toute sanction liée à un manquement aux règles.
L’adoption d’un logiciel conforme n’est pas seulement une obligation légale mais aussi un gage de transparence envers vos clients. En conservant une attestation individuelle, vous vous assurez une tranquillité d’esprit face à tout contrôle fiscal éventuel.
Soyez proactif et intégrez dès maintenant un logiciel certifié dans votre système pour éviter les désagréments futurs et garantir le respect total des obligations fiscales en vigueur.